COMMENT LUTTER CONTRE L'INVASION DU PLASTIQUE? - LEITA Paris

COMMENT LUTTER CONTRE L'INVASION DU PLASTIQUE?

NO MORE PLASTIC

Quand on demande à Rosalie Mann, présidente de l’association No More Plastic, une action à mettre en place en priorité pour limiter son impact, elle nous propose de faire un « plastic diet ». Son conseil est simple, il faut bannir les plastiques les plus toxiques.

 

Bannir les plastiques les plus dangereux ...

Les plastiques de catégories 1, 3, 6 et 7 sont les plus dangereux pour l’environnement et notre santé. Dans le monde, l’équivalent d’un camion-poubelle de plastiques par minute se retrouve dans l’océan. Ces plastiques se décomposent en milliards de particules microscopiques qui contaminent la chaîne alimentaire et se retrouvent dans nos assiettes quand nous consommons des aliments (et pas seulement des produits issus de la mer). Portés par le vent, ces fragments, chargés de polluants, peuvent aussi s’infiltrer dans les poumons à chaque inspiration. Vous me direz mais comment reconnait-on ces plastiques dangereux?? … En fait, c’est plutôt simple quand on le sait : il suffit de les repérer sur nos produits avec le symbole du ruban de Möbius, le fameux triangle avec trois flèches successives entourant un chiffre allant de 1 à 7.

 

Comprendre le marquage Ruban de Möbius sur un emballage ...

Comprendre le marquage Ruban de Möbius sur un emballage plastique

 

Pour votre santé et pour l’environnement, Rosalie Mann conseille de :

  1. Conserver le moins longtemps possible les aliments emballés dans du plastique et ne jamais les réchauffer. Et si jamais les aliments achetés sont emballés dans du plastique, transvaser les dans du verre dès que possible.
  2. Lorsque vous achetez un produit de beauté ou de soin, vérifier la composition du contenant et du contenu. Eviter les contenants en plastique et si vous voyez les mots "polyéthylène, ou polypropylène", inscrits dans la liste des ingrédients d’un produit de beauté ou d’hygiène, cela signifie qu’il contient des micro plastiques dans sa formulation, donc c'est non !
  3. Lorsque vous achetez un vêtement, vérifier toujours l’étiquette, s'il contient des matières synthétiques (nylon, polyester, acrylique, élasthane, polypropylène...), ne l’achetez pas !

    Mes engagements vis-à-vis du plastique

     Lorsque j’ai décidé de lancer une marque de mode, je souhaitais qu’elle soit responsable et que son impact soit limité sur l’environnement. Et pour cela, il fallait prendre des engagements. Parmi, ceux-là, il y avait la limitation de l’utilisation du plastique. Ce ne fut pas toujours simple mais pas complètement impossible. En voici, ce qui l’en est pour la capsule BLUE YOU :

    • J’ai déjà évoqué dans un précédent article (ici) les difficultés à trouver des tissus n’impactant pas l’environnement. En tout cas, ce qui était certain, c’est que je refusais d’utiliser un tissu fabriqué à partir de plastique. J’ai donc opté pour un tissu majoritairement fabriqué à partir d’Ecovero, proche de la soie et fait à partir de pulpe de bois.
    • Au delà du tissu, un vêtement est composé d’accessoires (étiquettes, boutons, zips,…) la plupart du temps fabriqués à partir de plastique. Il a donc fallut trouver des alternatives recyclés (même si ce n’est pas LA solution car à la fin c’est toujours du plastique utilisé). Pour les étiquettes, j’ai mis longtemps à trouver un fournisseur proposant des étiquettes en plastique recyclé, mais j’en ai trouvé un ! En revanche, je vous confesse que je ne me suis pas encore attelée à trouver des boutons et des zips en version éco-responsable. Je vous fais la promesse d’explorer et de trouver des solutions sur ce point.
    • Pour transporter les vêtements et éviter qu'ils se salissent, les fabricants utilisent généralement des sachets plastiques appelés polybags. J’ai décidé avec Madalena, la girl boss de l’atelier de confection, que nous n’en utiliserions pas. En pratique, lors du transport, les vêtements sont emballés et calés avec du papier de soie. Je vous confirme que tout s’est bien passé lors du transport de la capsule BLUE YOU. 
    • Enfin, pour le packaging, j’ai misé sur le carton et le papier de soie chacun étant issu de forêts gérées durablement et fabriqué en France. Il y a bien que les stickers qui sont en plastique recyclé.

       

      En conclusion, on peut se dire que même si l’on a de bonnes intentions en voulant limiter son utilisation du plastique, il est difficile de s’en défaire complètement. Je suis certaine qu’à l’avenir, je trouverais de nouvelles solutions pour limiter encore plus l'utilisation du plastique que je vous partagerai (avec plaisir). Si vous souhaitez nous faire part de vos remarques, questions, idées ou suggestions, écrivez-nous ! Je serai ravie de vous lire et de vous répondre.

      Bisous. 

       

      Lien : 

      https://www.lecese.fr/actualites/pollution-plastique-exposition-cese

       

       

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